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Cedric
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L’introduction des « clauses miroirs » pose un certain nombre de difficultés qui conduisent à appréhender cette mesure davantage comme une déclaration d’intention que comme un moyen suffisamment contraignant pour inciter les pays cocontractants à s’aligner sur les normes européennes…
Côté européen, outre l’absence pour le moment de convergence totale entre les vingt-sept États membres sur cet impératif commercial, la problématique des contrôles est clairement posée. Contrôles dans les pays exportateurs, en amont de l’acte même de la production ? Ou bien contrôles à l’arrivée des marchandises sur le territoire de l’UE ? Et par qui seront-ils effectués (autorités sanitaires, douanes…) ?
Dans le registre de la concurrence sur les marchés mondiaux, appliquer des « clauses miroirs » pourrait être considéré par le ou les pays ciblés comme un protectionnisme déguisé, passible d’un dépôt de plainte auprès de l’OMC, pour distorsion de concurrence…
Complexes à mettre en œuvre, ne suscitant guère de convergence dans l’UE pour les concrétiser et les infliger à des États souverains avec lesquels Bruxelles négocie, les « clauses miroirs » illustrent à elles seules l’état de conflictualité qui caractérise le commerce international…
Leur application n’exclut pas que les États souverains adoptent des mesures de rétorsion (rétablissement de droits de douane, embargos, rupture de l’accord de libre-échange par exemple), lesquelles porteraient en contrepartie sur des secteurs agricoles qui, en France, composent l’excédent agroalimentaire : produits viticoles et fromages, par exemple. De fait, l’agriculture est régulièrement la cible de telles actions de rétorsion…
Par ailleurs, l’adoption de « clauses miroirs » envers des nations exportatrices laisse manifestement en suspens la question des règles concurrentielles intra-communautaires qui sont loin d’être harmonisées. Dans leur colère récente, les agriculteurs ont aussi mis en exergue les préjudices engendrés par l’intensité concurrentielle exercée par des États membres, comme l’Espagne en fruits et en légumes ou la Pologne dans le domaine de l’aviculture. Qu’en sera-t-il de l’avenir et du processus de concrétisation de ces « clauses miroirs » ?
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Selon Agreste, le prix à teneurs réelles du lait conventionnel recule de 4,9% (463€) sur un an et celui du lait bio de 1,0% (502€). La plupart des fabrications de produits laitiers sont orientées à la baisse à l’exception des laits conditionnés et des poudres de lactosérum et de babeurre…
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En progression de 2,6% sur un an, les exploitations certifiées HVE représentent 9,2% des exploitations agricoles françaises et couvrent 2,3 millions d’hectares, soit 8,7% de la surface agricole utile. Le nombre d’exploitations certifiées a progressé de 2,6% en un an… La part des exploitations viticoles demeure majoritaire (60,9%) mais elle régresse (-1,4 point), notamment au profit de l’élevage, qui représente désormais 22,3% des exploitations HVE (+2 points). Dans ce secteur, les bovins viande représentent 55,7% des exploitations certifiées, devant les bovins lait (22,4%) et les ovins (11,2%). Suivent les grandes cultures (8,2%), l’arboriculture (4,7%) et le maraichage (3,1%)
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Situation démographique des éleveurs laitiers par département en 2020
Le grand écart entre le Finistère 🧈 et le Doubs 🧀 ! Source : Benoit Rouillé, Idele En Normandie, la Seine-Maritime vs Manche & Orne (voire la Haute-Normandie vs la Basse Normandie…
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Les analystes du marché laitier sont parvenus à un consensus sur leurs prévisions concernant le prix du lait à la ferme en 2025, apportant de l'optimisme aux producteurs laitiers avec des prévisions supérieures à 8 dollars…
Ils prévoient une fourchette de prix comprise entre 8,35 $ et 8,50 $. Fonterra devrait publier ses prévisions initiales le 30 mai, estimées entre 7,30 et 8,50 dollars, avec un point médian à 7,90 dollars, fixant le barème de prix anticipé à partir du 1er juin. L'événement GDT du 7 mai a fixé le prix du lait « au comptant » à la ferme à 9,25 $, contre 8,42 $...
Les prix à terme du lait SGX-NZX pour les saisons 2025 et 2026 se sont légèrement ajustés, passant de 8,60 dollars en janvier à 8,25 dollars et 8 dollars respectivement…
Tous les analystes compareront leurs prévisions aux prévisions complètes de Fonterra le 30 mai, apportant ainsi davantage de clarté pour la saison laitière 2025…
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La hausse de tarif demandée par les industriels s’est élevée en moyenne à +4,5%, avec une dispersion entre familles de produits (de +3% à +5,7%)…
Le résultat moyen des négociations est, en revanche, plus difficile à établir car il est proche de zéro alors que certaines familles de produits sont en légère baisse (entre -0,5% et -1%) quand d’autres sont en légère hausse (entre +0,5% et +1%), de légères hausses pour les produits laitiers…
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La France importe entre 60% et 70% de ses besoins. « Les Russes cassent les prix car ils ont le gaz le moins cher de la planète, et il faut du gaz pour fabriquer des engrais. »… En 2024, la Russie produira environ 60 millions de tonnes d’engrais minéraux. « Sur ce total, 35 millions de tonnes seront vendues à l’exportation ». Trois pays, l’Allemagne, la France et la Pologne, ont vu leurs importations d’engrais russe progresser fortement. Depuis le début de la guerre, en France, le volume total importé de Russie est passé de 19% à 35%. Les importations d’engrais en provenance de ce pays sont en effet en forte augmentation : + 80% en France depuis 2 ans.
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Tourteau acheté ou tourteau gras fermier : des éleveurs aveyronnais ont tranché en faveur de l’autonomie protéique de leur troupeau. La Cuma leur propose un service de trituration des graines oléagineuses. Elle brosse le portrait de cette pratique peu répandue…
27 tonnes de tourteaux et 17.000 litres d’huile produits en 2023 : « Ce matériel effectue une première pression à froid des graines de colza et de tournesol.» Le rendement est évalué à 60% de tourteau et 40% d’huile. « Notre presse traite en moyenne 90 kg de graines à l’heure, ce qui représente une production de 54 kg de tourteau et 36 l d’huile par heure ». Le taux d’humidité des graines ne doit pas dépasser 8% et le taux d’impureté 3%. De ce fait, la Cuma a également investi dans un trieur. Ce service est facturé 16 euros de l’heure…
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Le bénéfice consolidé du groupe tunisien Délice Holding, constitué d’une douzaine d’entreprise et spécialisé dans la fabrication, le conditionnement et la commercialisation du lait et dérivés ainsi que la production et la vente de tout produit agroalimentaire, a enregistré une hausse de 24,49% au terme de l’exercice 2023 comparé à celui de 2022…
La société a réalisé un bénéfice net consolidé record de 100,84 millions de dinars (près de 30 millions d’euros), dont une part de près de 98 MDT revenant au groupe. Le bénéfice net de l’exercice 2023 s’élève, quant à lui, à plus de 34 MDT.
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Après le lait, les yaourts, le fromage blanc et le beurre Blanc des Pyrénées, c’est au tour du fromage baptisé Lou Pitchoun de partir à la conquête des consommateurs bigourdans et du bassin Adour Gascogne…
Il se présente sous forme de tommettes et se démarque très nettement de la célèbre Tome des Pyrénées. Le cahier des charges impose plusieurs règles majeures : le siège de l’exploitation laitière doit être en Bigorre, les vaches doivent être nourries de fourrages produits sur place, le bien-être animal et les bonnes pratiques doivent être au cœur de la production…
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D’ici à 2026, le marché du lait infantile représentera 1,1 milliard (570 millions en 2022). La part du chiffre d’affaires en Afrique est de 16% pour Nestlé, de 7% pour Danone et Lactalis… Pour asseoir leur influence, les grands groupes redoublent de techniques marketing, souvent agressives, parfois même contraires aux recommandations de l’OMS. Décryptage en infographies.
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Les prix des engrais et ceux des aliments pour animaux baissent fortement sur un an (respectivement - 25,2% et - 13,2% en mars 2024) mais demeurent à des niveaux élevés ; celui de l’énergie évolue peu en mars (+ 0,5% sur un an)… Le prix des engrais demeure en très forte baisse sur un an (- 33,3%) mais reste élevé ; celui de l’énergie baisse sur un an (- 4,7%) et celui des aliments pour animaux baisse fortement sur un an (- 11,9%)…
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Une synthèse de 8 pages proposant une analyse économique et environnementale des systèmes herbagers du réseau CIVAM des Pays de la Loire pour la période 2014-2021…
En plus d’afficher de meilleurs résultats que la moyenne, les systèmes herbagers sont plus résilients face aux aléas grâce à leur stratégie économe et autonome. Leurs plus faibles consommations limitent leurs impacts délocalisés, leurs dépenses énergétiques et les pertes d’azote dans le milieu.
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Dans son rapport WASDE (World Agricultural Supply and Demand Estimates) de mai, l’USDA a augmenté ses prévisions de production laitière pour 2024, citant une augmentation du nombre de vaches laitières et une croissance plus rapide de la production par vache…
L'estimation actuelle de la production laitière pour 2024 est de 227,3 milliards de livres, soit une augmentation de 1 milliard de livres par rapport au mois précédent et 900 millions de livres de plus que le total de 2023 de 226,4 milliards de livres. L'USDA a également mis à jour ses prévisions de production laitière pour 2025, projetant un total de 229,3 milliards de livres, soit une augmentation de 0,9% si elle est réalisée, en raison de prévisions plus élevées de lait par vache et d'un troupeau en expansion…
Les exportations commerciales devraient augmenter à la fois pour les matières grasses et les solides écrémés, tandis que les importations dans ces catégories devraient diminuer à mesure que la consommation intérieure augmente. Les prévisions de prix du beurre pour 2024 ont légèrement augmenté de 1 cent à 2,935 dollars la livre, et les prix du fromage ont connu une augmentation notable à 1,695 dollars la livre, en hausse de 7,5 cents…
Avec la hausse des prix du fromage, la prévision du prix du lait de classe III a été relevée à 16,75 $ le quintal, soit une augmentation de 55 cents par rapport à la prévision du mois dernier. À l’inverse, les prix de la classe IV ont chuté de 15 cents à 20,25 $ le cwt, bien que cela reste supérieur au prix de la classe IV de 2023 de 19,12 $.
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Le cheptel laitier néo-zélandais A2 devient rapidement dominant. Keith Woodford révèle une transition assez remarquable où le lait de caséine bêta A2 des veaux nés en 2024 dépassera 85%. Il appelle à un examen complet de l'industrie sur la manière dont la Nouvelle-Zélande peut bénéficier de l'avantage unique que cela confère à son secteur laitier…
Des données non publiées provenant de la principale coopérative d'amélioration des troupeaux de Nouvelle-Zélande, LIC, indiquent qu'une fois que les veaux laitiers nés en 2023 rejoindront le troupeau laitier en 2025, ces veaux de 2 ans produiront de la caséine bêta qui est environ 84% A2. En revanche, seulement 16% de leur bêta-caséine sera A1. Il s'agit d'une différence remarquable par rapport au début et au milieu des années 1990, lorsque la proportion de caséine bêta A2 dans le lait néo-zélandais était rapportée à environ 50%...
Ce statut élevé en caséine bêta A2 et faible en caséine bêta A1, qui se reflète désormais dans la prochaine génération de vaches laitières néo-zélandaises, est unique dans les principaux pays exportateurs de produits laitiers. Cependant, les bovins indigènes d'Asie et d'Afrique sont tous A2, sauf là où ils ont été croisés avec des bovins de type européen…
L'énorme augmentation de la caséine bêta A2 de Nouvelle-Zélande s'est produite en l'absence de toute politique industrielle formelle, en partie grâce à une sélection délibérée par les agriculteurs et en partie par une politique des entreprises de sélection…
En 2018, il semblait clair qu’a2Milk et Fonterra allaient conquérir le monde ensemble. Six ans plus tard, les choses ne se sont pas passées ainsi, même si Fonterra vend du lait A2 ici en Nouvelle-Zélande sous la marque a2Milk. Alors, pourquoi les produits laitiers néo-zélandais ont-ils encore besoin d’une politique stratégique A2 ?
Le 15 avril dernier, Séoul Dairy, l'entreprise laitière dominante sur le marché sud-coréen, a annoncé son intention de devenir 100% A2 d'ici 2030. Son raisonnement est que 60% des Sud-Coréens sont censés être intolérants au lactose, mais on sait maintenant que la véritable intolérance de beaucoup de ces personnes est due à la caséine A1. Le Japon dispose également d’une association laitière A2. Vinamilk, la plus grande entreprise laitière du Vietnam, produit également du lait A2. Une quantité considérable de préparations pour nourrissons consommées dans les pays asiatiques est désormais de classe A2…
La Nouvelle-Zélande pourrait désormais atteindre 100% A2 d’ici 8 ans environ, mais uniquement avec une politique explicite. The a2 Milk Company continue de tirer de très bons résultats grâce au lait A2. Elle fait désormais partie des 10 plus grandes entreprises sur le NZX. Cependant, ni Synlait ni ses agriculteurs A2 n’en ont tiré une fortune durable. Il y a là une leçon. Tout dépend de qui réalise des profits tout au long de la chaîne de valeur…
À l’heure actuelle, ce sont les agriculteurs de Synlait qui produisent le lait, c’est Synlait qui transforme le lait et c’est Synlait qui détient l’accréditation d’usine très précieuse pour fournir en Chine des préparations pour nourrissons a2 Platinum de marque chinoise. Pourtant, c'est a2Milk, en tant que distributeur, qui en tire tout l'argent en le transmettant aux distributeurs chinois…
Sans entrer dans les détails ici, le message principal est que les éleveurs de toutes races pourraient se convertir en troupeaux purs A2 en une seule génération de vaches, mais uniquement par des politiques de sélection explicites…
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La Fédération nationale de l’industrie laitière estime que la filière est suffisamment encadrée d’un point de vue législatif et réclame plus de libertés contractuelles en vue d’Egalim 4…
« La construction en marche avant du prix du lait est respectée », avance la Fnil.« La Cour des comptes n’a pas identifié de dysfonctionnement majeur de la filière laitière. 80% des éleveurs sont engagés dans un dialogue structuré avec leur laiterie via une organisation de producteurs (OP) ou une coopérative ». Pour le président de la Fnil, la construction du prix du lait se fait bien « en marche avant, en prenant en compte les coûts de production ». Pour la Fnil, la loi Egalim 2 apporte de la stabilité aux éleveurs. « La construction de contrats-cadres donne de la visibilité à nos livreurs », appuie François-Xavier Huart…
« La matière première agricole est sanctuarisée. Les tensions qui se sont cristallisées l’hiver dernier entre OP et laiteries provient des opérateurs n’ont pas le même mix-produit (sic). En France, on a du mal à accepter des modestes écarts de prix entre laiteries ». Pour le représentant de la Fnil, la difficulté est de créer de la valeur sur le maillon industriel. La Fnil rappelle que le taux de marge nette des laiteries privées est « très faible, de l’ordre de 1% », même si le chiffre d’affaires est de « 20 milliards d‘euros en moyenne »…
Alors qu’Egalim 4 se prépare, les industriels laitiers privés plaident en faveur d’un « renforcement des droits des contrats et de la liberté contractuelle ». Concrètement, l’idée d’une économie administrée n’est pas vue d’un bon œil. « Nous souhaitons que le choix des indicateurs utilisés pour calculer la formule de prix reste libre. Il n’y aurait rien de pire que d’imposer des indicateurs aux parties du contrat »…
Les industriels laitiers plaident aussi en faveur d’un « accompagnement des acteurs économiques, en particulier les organisations de producteurs, dans l’appropriation des indicateurs et la discussion préalable à la conclusion d’un contrat ». Le but ? « Discuter d’égal à égal. Il y a de jeunes OP, cela peut être compliqué pour elles d’intégrer l’ensemble des subtilités et des problématiques d’une réglementation »…
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Yili a revendiqué la place de leader mondial des produits laitiers dans son dernier communiqué de presse. Une Compétition Serrée : En termes de chiffre d’affaires, Lactalis reste le leader incontesté avec 29,5 milliards d’euros en 2023 contre 16,1 milliards d’euros pour Yili…
Cependant, la croissance rapide de Yili et son expansion internationale montrent que le groupe chinois n’est pas loin derrière. Les deux entreprises dominent l’industrie laitière mondiale grâce à des stratégies solides, des innovations continues et un engagement envers la durabilité…
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La coopérative, détenue par des milliers de producteurs laitiers européens, dont environ 2 000 au Royaume-Uni, exploite 9 sites de production à travers le pays. Arla Foods investit dans le but de stimuler l'industrie manufacturière britannique et l'avenir des produits laitiers britanniques…
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Des perturbations dans certains élevages situés à proximité d’équipements de production et de transport électriques sont signalées depuis les années 1990 par les éleveurs…
Le rapport du CGAAER souligne que les seuils de perception des courants électriques des animaux sont très différents d’une espèce à l’autre. Celui des bovins est jusqu’à 10.000 fois moindre que celui des volailles et 5 à 10 fois plus faible que celui de l’être humain…
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Lactalis Canada, leader canadien des produits laitiers derrière des marques emblématiques comme Cracker Barrel, Black Diamond, Balderson, Astro et Lactantia, lance une gamme de boissons à base d'avoine, d'amandes et de noisettes, non sucrées et riches en protéines, sous « certification sans OGM et sans gluten, sans colorants, conservateurs ou arômes artificiels »…
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Le Saint-Marcellin est en IGP depuis 10 ans. Pour le Comité du Saint-Marcellin et du Saint-Félicien, l’objectif est avant tout de structurer une filière encore jeune. Le projet d’étendre l’IGP au Saint-Félicien va d’ailleurs dans ce sens…
Derrière des partenariats avec l’AOP Noix de Grenoble, la Clairette de Die et l’IGP abricot des Baronnies, la filière a compris qu’elle devait sortir le Saint-Marcellin du plateau de fromages (plus très à la mode, nous dit-on) et le faire exister en tant que tel dans des recettes de cuisine, par exemple…
L’IGP a été un soulagement pour tous mais la démarche a pris 30 ans. Il faut poursuivre les efforts, à la fois pour maintenir la filière et améliorer la valeur du produit.C’est aussi pour ça qu’étendre l’IGP au Saint-Félicien est une évidence. La demande de reconnaissance a été déposée en septembre dernier, en même temps que celle pour le Caillé doux de Saint-Félicien. 2 cahiers des charges qui protégeraient un même nom, est-ce raisonnable ? Ou tout simplement possible ? Il ne peut pas y avoir de confusion, le Saint-Félicien est au lait de vache, le Caillé doux est du lait de chèvre…
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Si le premier est toujours suisse (Nestlé), la moitié du Top 10 est donc constituée de groupes américains.
Et un Français dans le Top 10 : Lactalis. C’est la seconde année consécutive pour le géant lavallois des produits laitiers dont le chiffre d’affaires a plus que quintuplé depuis l’an 2000. Fruit d’une centaine d’acquisitions, rien de moins…
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Regroupant des laits ayant en commun la fermentation, ce petit segment de l'ultrafrais recule un peu. Mais est toujours prisé pour sa fraîcheur et ses atouts santé, surtout le kéfir…
En France, ils sont un segment des laits pasteurisés vendus au rayon ultrafrais, dont ils représentent 26,4% des volumes et 30,5% du chiffre d'affaires. Le CA des laits fermentés est de 32,7 M€ (+13,7%), soit 17 000 tonnes (-2,8%)…
Venu du Maghreb, le laban est le plus consommé dans l'Hexagone et 1/4 de ses ventes en volume est réalisé lors du Ramadan. Avec son produit Yo rik, assimilable à un laban, Yoplait (Sodiaal) revendique 15,5% de part de marché en volume, les MDD pesant 20,4% et les autres fabricants 64,1%...
Le lait ribot est vendu principalement dans l'ouest de la France. Payson breton en est le leader avec près de 60% de part de marché en volume, et des ventes stables, voire en légère hausse. Plus petit segment des laits fermentés, le kéfir apparaît pourtant comme le plus dynamique, avec +15% en volume et +23,8% en valeur…
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Yili a annoncé ses résultats financiers pour 2023, un résultat d'exploitation record de 126,179 milliards de yuans (plus de 16 milliards d’euros) et un bénéfice net de 10,429 milliards de yuans (1,34 milliards d’euros) attribuable à la société mère. Cette réalisation étend l'expérience de Yili à 31 années de croissance constante…
À l'échelle internationale, la performance de Yili a été robuste avec une augmentation de 10,08% des revenus des entreprises à l'étranger, atteignant plus de 60 pays et régions. Ses marques Cremo et Joyday ont acquis une popularité considérable en Asie du Sud-Est, et les glaces Joyday ont réussi à pénétrer le marché africain…
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Dans ses dernières prévisions à court terme, la Commission européenne estime que les livraisons de lait dans l'UE augmenteront de 0,4% par rapport à l'année précédente en raison de rendements plus élevés et de la stabilisation des prix du lait…
Les prix du lait cru dans l’UE ont chuté au premier semestre 2023, mais ont commencé à se redresser à partir du troisième trimestre 2023. Jusqu’en septembre, les prix moyens du lait cru étaient inférieurs de 25% au pic de décembre 2022…
L’année 2024 a démarré positivement, avec une hausse des prix du lait cru et une stabilisation à un niveau 15% supérieur à la moyenne quinquennale…
Dans la plupart des pays de l’UE, les conditions météorologiques sont actuellement généralement favorables à la production fourragère et au pâturage. Combinée à cela, la stabilité globale des prix des intrants et des produits en 2024 devrait améliorer les marges des producteurs laitiers.
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