Aux États-Unis, une compagnie d'assurance a décidé de généraliser les accessoires connectés de santé dans ses contrats d'assurance-vie. Leur utilisation permet de faire baisser le coût du contrat. Mais cela se fait à condition d'accepter un suivi comportemental.
C’est une tendance de fond, que rien ne semble pouvoir arrêter. La démocratisation des accessoires connectés que l’on peut porter sur soi en quasi-permanence, jointe avec le développement d’outils capables de mesurer l’état de santé et l’activité physique effectuée chaque jour, est en train de conduire les compagnies d’assurance à les intégrer de plus en plus dans leurs offres.
Dernier exemple en date, celui-ci de John Hancock Financial. L’assureur américain ne vend désormais plus que des contrats d’assurance-vie dans lesquels une réduction des cotisations est proposée aux clients qui acceptent de faire régulièrement de l’exercice physique et de l’évaluer à travers un appareil connecté, qu’il s’agisse d’une montre, d’un bracelet de fitness ou d’un smartphone.
« La promotion de saines habitudes de vie est dans l’intérêt de John Hancock Financial », observe Quartz. « Plus ses clients vivent longtemps en moyenne, plus les mensualités sont perçues et plus les indemnités sont versées tardivement ». D’autres avantages peuvent aussi être mis en avant, y compris des rabais et des coupons pour d’autres compagnies, comme Hotels.com.
Via Lionel Reichardt / le Pharmageek